ACTED (Association du Conservatoire de Tours des Élèves en art Dramatique) existe officiellement depuis 2013. L’association a pour but de favoriser les rencontres entre personnalités du milieu culturel, élèves et anciens élèves et d’encourager l’autonomie créatrice de chaque adhérent. L’équipe diffuse ces instants de théâtre au delà du conservatoire et va à la rencontre de tous les publics, propose des stages à ses adhérents, et les pousse à la transmission par des échanges de compétences en interne. Ils interviendront par des lectures sur diverses manifestations de notre programmation, notamment dans le cadre « Les partages du mardi » organisés au Théâtre de l’Olympia à Tours.
Sculpteur, marionnettiste et écrivain congolais, il a été enfant soldat de 1997 à 2001. A sa démobilisation, il intègre l’Espace Massolo, un centre de ressources artistiques et artisanales à Kinshasa. Devenu artiste, il sculpte le métal récupéré, s’initie à la marionnette à gaine, se produit en Europe et à Kinshasa. Suite à son parcours au Congo, il écrira son histoire, publiée en 2011 Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain.
Originaires de Tombouctou, les 4 maliens de Songhoy Blues nous servent un blues du désert et explorent les frontières mouvantes du Sahara pour le confronter au rock anglo-saxon plus contemporain. Repérés et propulsés par Damon Albarn himself, ils redonnent à cette musique et à cette région des fourmis dans les jambes.
Journaliste, elle est rédactrice en chef d’africultures.com (site de référence sur les cultures africaines et diasporiques contemporaines) et du magazine interculturel papier Afriscope depuis 2012. En collaboration avec Françoise Vergès, elle a publié : Les Armes miraculeuses Paroles, chants, poésie, littérature, rites et mémoires, Les héritages vivants issus des mondes de l’esclavage (Harmattan, 2014) et Exposer l’esclavage : méthodologies et pratiques (Harmattan, 2013).
Né en République démocratique du Congo, In Koli Jean Bofane rejoint la Belgique en 1960. Il repart au Zaïre en 1983 et crée une maison d’édition « Publication de l’Exocet ». En 1991, il choisit l’exil en Belgique pour exercer son métier d’écrivain où il écrit de nombreux ouvrages dont son dernier roman Congo Inc. Le Testament de Bismarck qui obtient le Grand Prix du roman métis de la ville de Saint Denis à La Réunion.
Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d’anthropologie sociale et spécialiste de l’Afrique sub-sahélienne. « Ma carrière s’est essentiellement déroulée en Afrique saharo-sahélienne depuis le début des années soixante-dix, notamment en Algérie puis au Niger, au Mali et à un degré moindre au Tchad ».
Hamed Bouzzine est né au Sahara, « Le pays de nulle part « . Son enfance a été bercée par le récit, par les » Rways « , maîtres-musiciens conteurs et les » Yghawins « , griots berbères depuis la Haute Antiquité. Conteur et musicien depuis 25 ans, il joue des harpes du désert appelées » Bolon » et » Douss’n’gony « , un luth maure : un gembryiat, différents pianos à pouces appelés « sanzas » ainsi que des percussions.
Seydou Boro, est comédien et danseur burkinabè. Formé au sein de la Compagnie de théâtre Feeren, il devient acteur, puis intègre la Compagnie de la chorégraphe Mathilde Monnier à Montpellier où il rencontre Salia Sanou, danseur et chorégraphe. En 1995, ensemble, ils fondent la Compagnie Salia nï Seydou. En 2004, il réalise un solo C’est-à-dire…, une performance de texte, danse et musique avec émotion et sensibilité.
Maître de Conférences en Littératures francophones à l’Université de Bourgogne, Virginie Brinker est docteur en littératures françaises et francophones et en littérature comparée. Ses domaines de recherche privilégiés concernent les littératures francophones contemporaines d’Afrique subsaharienne. Elle est l’auteur du livre La Transmission littéraire et cinématographique du génocide des Tutsi au Rwanda (Classiques Garnier, 2014),et co-fondatrice du site littéraire La Plume francophone.
De nationalité malienne, Moussa Camara se forme aux danses latines en regardant des vidéos et en échangeant avec des Cubains en mission de sport et santé à Bamako. Il y poursuit ensuite sa formation en danse traditionnelle en intégrant la compagnie Benkadi, dirigée par Dielimakan Sacko, jusqu’en 2012, date à laquelle il part en France pour suivre la formation professionnelle Coline à Istres. Il y rencontre divers univers chorégraphiques, du répertoire de Dominique Bagouet à Emmanuel Gat, et reste passionné par la Capoeira qu’il pratique depuis 2007.
Actuellement en résidence à la Maison des écritures à Neuvy-le-Roi, Ousmane Diarra est malien. Nouvelliste, poète et romancier, Ousmane Diarra est également auteur de livres pour jeunesse et conteur. A ce titre il a participé à de nombreuses animations autour du conte au Mali et en France. Après avoir publié plusieurs nouvelles, il écrit son premier roman Vieux Lézard. Avec Pagne de femme, il signe un roman plus ample et ambitieux, au souffle puissant, gambadant, et historique. La Route des Clameurs, son dernier roman nous plonge au cœur d’un homme résistant face à l’irruption de djihadistes dans un village malien.
C’est comme romancier que Kossi Efoui est reçu par le LAC (Atelier de Littérature Contemporaine) mais en lisant ses 4 romans, bases de l’entretien, on ne peut ignorer que Kossi Efoui est aussi dramaturge et poète. Kossi Efoui est né en 1962 au Togo où il a fait des études de philosophie, écrit des pièces de théâtre jouées en Afrique et en Europe. Opposant au régime d’Eyadema, suite à une période de dures répressions, il quitte son pays pour la France en 1992. Romans : La Polka (1998), La Fabrique des cérémonies (2001), Solo d’un revenant (2008), L’ombre des choses à venir (2011).
« Ma formation, c’est la danse contemporaine, je ne suis pas une danseuse Afro-Contemporaine, comme certaines personnes aiment dire… Je suis avant tout une femme-artiste-noire qui s’est formée à la danse contemporaine et qui a développé un style de danse bien singulier par rapport à son vécu, ses expériences, comme la plupart des artistes ». À l’occasion de cette soirée unique organisée par le CCNT, Julie Dossavi, d’origine béninoise, nous fait le plaisir de présenter sa nouvelle création La JuJu. En duo avec le musicien Yvan Talbot, fidèle complice, Julie Dossavi explore ses origines en se transformant en super héroïne.
Après des études en Lettres modernes et théâtrales à l’Université de Provence, Eva Doumbia se forme à l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène. D’une mère et d’un père malinké, elle a grandi dans un milieu qui brasse ouvriers syndiqués, travailleurs immigrés, étudiants africains et instituteurs communistes. Sans doute cela constituera-t-il l’hybridité et la liberté de son travail, qui emprunte à la musique, littérature, danse, aux sciences sociales, à la cuisine ou à la coiffure.
A l’instar du Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou, le Togolais Peter Solo propose, en compagnie de Vaudou Game, de revenir sur les fondamentaux de l’afro- funk. Du groove qui intègre des harmonies vaudoues utilisées lors des cérémonies au Togo ou au Bénin. Pour servir ce projet, Peter Solo a converti une pléiade de musiciens qui n’avaient peu ou pas rencontré cette musique et ces sonorités. Vaudou Game échappe à la nostalgie en proposant une énergie nouvelle !
Né à Tunis en 1947, Hubert Abraham Haddad a suivi l’exil de ses parents quelques années plus tard, à Belleville, Ménilmontant puis dans les banlieues populaires. Sa pratique multiforme de l’écriture et des savoirs ajoutée à sa longue expérience des ateliers d’écriture l’ont conduit à écrire Le Magasin d’écriture Zulma, 2006, suivi en 2007 du Nouveau Magasin d’écriture.
Réalisateur tchadien né en 1961 à Abéché, en France depuis 1982, Mahamat Saleh Haroun réalise son premier long-métrage, Bye Bye Africa, en 1999. Il est le premier réalisateur tchadien de l’histoire. En 2010 son film Un homme qui crie est sélectionné en compétition officielle lors du Festival de Cannes et remporte le Prix du Jury. Dans le cadre de notre festival, en partenariat avec la Cinémathèque, vous pourrez découvrir trois de ces longs métrages : Abouna, France Tchad (2003) 1h20, Darrat saison sèche, France Tchad (2006) 1h35, Un Homme qui crie, Tchad (2010) 1h30.
Ecrivain belge de langue néerlandaise vivant aux Pays-Bas, Lieve Joris s’est spécialisée dans les récits de voyages surtout en Afrique et au Moyen Orient. Chaque ouvrage nous fait partager ses impressions et ses observations avec un ton lucide et engagé. Sur les ailes du dragon, son dernier ouvrage, relate ses allées et venues entre le Congo, les Emirats Arabes Unis, la Chine et l’Afrique du Sud à la rencontre d’Africains et de Chinois afin de comprendre les échanges qui se nouent entre eux dans ce « nouvel empire de la mondialisation ».
Didier Kassaï débute sa carrière de caricaturiste en 1997 pour Le Perroquet, un quotidien centrafricain. Il est aussi connu pour ses dessins humoristiques de scènes de vie quotidienne en Centrafrique. En octobre 2015 paraît, aux éditions La Boîte à Bulles, Tempête sur Bangui, une bande dessinée où il raconte sa vie à Bangui depuis le début de la guerre civile qui embrase le pays.
Moïse Kokolo est conteur depuis de nombreuses années. Marqué par une double culture congolaise et française, il dit aussi bien les contes de terroir que ceux d’ailleurs et mêle souvent les deux langues pour nouer les lianes d’un pont suspendu entre hier et aujourd’hui, donnant ainsi à ses récits une coloration arc-en-ciel.
Moh Kouyaté, musicien guinéen est issu d’une famille de griots. En 2004, il est remarqué par le bluesman américain Corey Harris qui lui propose de l’accompagner en tournée sur les scènes nord-américaines et européennes. Son premier album Loundo est une ballade aux accents rock. Dans la tradition et les musiques actuelles Moh Kouyaté chante le bonheur, les drames de la vie, les difficultés de l’exil, l’espoir…
Conteur né dans une famille de griots, il a été initié, dès son plus jeune âge, à la parole des ancêtres à travers les proverbes, les histoires, les mythes transmis par les griots et les légendes rapportées par les chasseurs ou les bergers nomades. Après une licence de sociologie à la Faculté de Ouagadougou, il vient s’installer en France où, depuis 1997, il fait (re)vivre toute cette tradition orale à travers les contes et les épopées malinkés s’accompagnant de divers instruments de musique.
Souleymane M’Bodj est auteur, conteur et musicien sénégalais. Il se consacre à la transmission des littératures orales Africaines dans les écoles, collèges, lycées. Conférencier et formateur, il a longtemps enseigné la musicologie et la mythologie africaine à l’université. Il se produit régulièrement dans les festivals, les salons du livre, les médiathèques en France et à l’étranger. Il a publié plusieurs albums CD de contes d’Afrique.
Peintre, originaire du Burkina Faso, il a exposé au sein du collectif d’artiste « Les autres yeux » en duo avec Sambo Boly. C’est un artiste qui souhaite apporter un sang neuf dans la création locale. Il développe un expressionnisme ancré sur des formes assez traditionnelles, voire primitivistes, souvent humaines. Il expérimente dans ses dernières peintures certains matériaux tels que morceaux de sacs de jute, ficelle et cauris, dans l’optique de faire passer un message lié au retour sur le passé.
Enseignante-chercheure, Maître de conférences – HDR en sociolinguistique à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris, au Département Afrique, ses recherches touchent principalement Madagascar, le Sénégal et le Maroc.
Né en 1956 à Madagascar, Tao Ravao quitte son île natale pour la France à l’âge de 12 ans. La rencontre avec Homesick James, le père du blues électrique, devenu son mentor, sera déterminante. En 1988, de retour à Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache. Tao Ravao participe à de nombreux festivals : Vancouver, Toronto, Winnipeg, Montréal, Austin, Tokyo, “Musiques métisses” à Angoulême, “Africolor”, etc. Il se produit régulièrement dans les clubs parisiens.
Journaliste, spécialiste des institutions européennes et de l’Afrique, membre du comité de rédaction du Monde diplomatique, elle s’intéresse particulièrement aux systèmes politiques et institutionnels et à la démocratie, ses limites et fonctionnement. Elle est également professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris VIII et membre du conseil scientifique d’Attac et écrit contre le projet de constitution européenne dès 2004.
Né à Bobo Dioulasso, Burkina Faso, Emilien Sanou est compositeur, percussionniste, chanteur et professeur de rythme. En 1990, il fonde « Lamogoya World Rythme Academy », association culturelle ayant pour but la promotion, l’enseignement et la diffusion de la percussion. Il enseigne le rythme aux enfants et aux adultes, dans les écoles ou lors de divers événements tels que les festivals.
Le légendaire Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou est une véritable institution au Bénin et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Le nouvel album du Poly-Rythmo, à sortir sur le prestigieux label Sterns Music mi-octobre 2015 et produit par Florent Mazzoleni, spécialiste des musiques africaines et auteur d’une vingtaine de livres sur le sujet, est attendu avec impatience par leurs fans ! Et nous aussi…
Chargée de mission à la maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, Françoise Vergès est consulting professor à Goldsmiths College (Londres) et président du Comité pour la mémoire de l’esclavage. Elle a publié entre autres ouvrages, seule ou collectivement Abolir l’esclavage : une utopie coloniale (Albin Michel, 2001) ; Racines et itinéraires de l’unité réunionnaise (Graphica-Région Réunion, 2003) ; Nègre je suis, nègre je resterai. Entretiens avec Aimé Césaire (Albin Michel, 2005) ; Amarres. Créolisation india-océanes (L’Harmattan, 2005) ; La République coloniale. Essai sur une utopie (Hachette, 2006) et La Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise (Somogy, 2009).
Camille de Vitry réalise des documentaires. D’abord axés sur la thématique de l’immigration, c’est tout naturellement qu’elle en vient à s’interroger sur la misère du Sud qui pousse à l’émigration. Elle enquête par exemple sur le Mali, et particulièrement sur la gigantesque mine d’or de Sadiola, mine d’or qui rapporte…surtout à l’Occident. Une investigation retranscrite dans le documentaire Le prix de l’or.
Ernest ZOUNGARA est aujourd’hui l’un des artistes qu’il est convenu d’appeler « la force tranquille de l’expression artistique africaine ». Il a très tôt embrassé la carrière d’artiste Batik. Les nombreux prix glanés avec brio aux différentes compétitions artistiques et culturelles de son pays, le Burkina Faso, témoignent de la carrure internationale de cet artiste.
Intervenants 2015
Association ACTED
Serge Amisi : Cie la Sirène Tubiste
Sculpteu
r, marionnettiste et écrivain congolais, il a été enfant soldat de 1997 à 2001. A sa démobilisation, il intègre l’Espace Massolo, un centre de ressources artistiques et artisanales à Kinshasa. Devenu artiste, il sculpte le métal récupéré, s’initie à la marionnette à gaine, se produit en Europe et à Kinshasa. Suite à son parcours au Congo, il écrira son histoire, publiée en 2011 Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain.
SONGHOY BLUES – Musiciens
Anne Bocande – Journaliste
Journaliste, elle est rédactrice en chef d’africultures.com (site de référence sur les cultures africaines et diasporiques contemporaines) et du magazine interculturel papier Afriscope depuis 2012. En collaboration avec Françoise Vergès, elle a publié : Les Armes miraculeuses Paroles, chants, poésie, littérature, rites et mémoires, Les héritages vivants issus des mondes de l’esclavage (Harmattan, 2014) et Exposer l’esclavage : méthodologies et pratiques (Harmattan, 2013).
In Koli Jean Bofane – Écrivain
Né en République démocratique du Congo, In Koli Jean Bofane rejoint la Belgique en 1960. Il repart au Zaïre en 1983 et crée une maison d’édition « Publication de l’Exocet ». En 1991, il choisit l’exil en Belgique pour exercer son métier d’écrivain où il écrit de nombreux ouvrages dont son dernier roman Congo Inc. Le Testament de Bismarck qui obtient le Grand Prix du roman métis de la ville de Saint Denis à La Réunion.
André Bourgeot – Universitaire
Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d’anthropologie sociale et spécialiste de l’Afrique sub-sahélienne. « Ma carrière s’est essentiellement déroulée en Afrique saharo-sahélienne depuis le début des années soixante-dix, notamment en Algérie puis au Niger, au Mali et à un degré moindre au Tchad ».
Hamed Bouzzine – Conteur
Hamed Bouzzine est né au Sahara, « Le pays de nulle part « . Son enfance a été bercée par le récit, par les » Rways « , maîtres-musiciens conteurs et les » Yghawins « , griots berbères depuis la Haute Antiquité. Conteur et musicien depuis 25 ans, il joue des harpes du désert appelées » Bolon » et » Douss’n’gony « , un luth maure : un gembryiat, différents pianos à pouces appelés « sanzas » ainsi que des percussions.
Seydou Boro – Danseur
Virginie Brinker – Journaliste
Maître de Conférences en Littératures francophones à l’Université de Bourgogne, Virginie Brinker est docteur en littératures françaises et francophones et en littérature comparée. Ses domaines de recherche privilégiés concernent les littératures francophones contemporaines d’Afrique subsaharienne. Elle est l’auteur du livre La Transmission littéraire et cinématographique du génocide des Tutsi au Rwanda (Classiques Garnier, 2014), et co-fondatrice du site littéraire La Plume francophone.
Moussa Camara – Danseur
Ousmane Diarra – Écrivain
Kossi Efoui – Écrivain
Julie Dossavi – Danseuse
« Ma formation, c’est la danse contemporaine, je ne suis pas une danseuse Afro-Contemporaine, comme certaines personnes aiment dire… Je suis avant tout une femme-artiste-noire qui s’est formée à la danse contemporaine et qui a développé un style de danse bien singulier par rapport à son vécu, ses expériences, comme la plupart des artistes ». À l’occasion de cette soirée unique organisée par le CCNT, Julie Dossavi, d’origine béninoise, nous fait le plaisir de présenter sa nouvelle création La JuJu. En duo avec le musicien Yvan Talbot, fidèle complice, Julie Dossavi explore ses origines en se transformant en super héroïne.
Eva DOUMBIA – Metteur en scène
Vaudou Game – Musiciens
Hubert Haddad – Écrivain
Né à Tunis en 1947, Hubert Abraham Haddad a suivi l’exil de ses parents quelques années plus tard, à Belleville, Ménilmontant puis dans les banlieues populaires. Sa pratique multiforme de l’écriture et des savoirs ajoutée à sa longue expérience des ateliers d’écriture l’ont conduit à écrire Le Magasin d’écriture Zulma, 2006, suivi en 2007 du Nouveau Magasin d’écriture.
Mahamat-Saleh Haroun – Cinéaste
Lieve Joris – Écrivain
Didier Kassai – Auteur de bande dessinée
Didier Kassaï débute sa carrière de caricaturiste en 1997 pour Le Perroquet, un quotidien centrafricain. Il est aussi connu pour ses dessins humoristiques de scènes de vie quotidienne en Centrafrique. En octobre 2015 paraît, aux éditions La Boîte à Bulles, Tempête sur Bangui, une bande dessinée où il raconte sa vie à Bangui depuis le début de la guerre civile qui embrase le pays.
Moïse Kokolo – Conteur
Moh Kouyaté – Musicien
Toumani Kouyaté – Conteur
Souleymane Mbodj – Conteur
Hyacinthe Ouattara – Peintre
Peintre, originaire du Burkina Faso, il a exposé au sein du collectif d’artiste « Les autres yeux » en duo avec Sambo Boly. C’est un artiste qui souhaite apporter un sang neuf dans la création locale. Il développe un expressionnisme ancré sur des formes assez traditionnelles, voire primitivistes, souvent humaines. Il expérimente dans ses dernières peintures certains matériaux tels que morceaux de sacs de jute, ficelle et cauris, dans l’optique de faire passer un message lié au retour sur le passé.
Brigitte Rasoloniaina – Universitaire
Enseignante-chercheure, Maître de conférences – HDR en sociolinguistique à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris, au Département Afrique, ses recherches touchent principalement Madagascar, le Sénégal et le Maroc.
Tao Ravao – Musicien
Né en 1956 à Madagascar, Tao Ravao quitte son île natale pour la France à l’âge de 12 ans. La rencontre avec Homesick James, le père du blues électrique, devenu son mentor, sera déterminante. En 1988, de retour à Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache. Tao Ravao participe à de nombreux festivals : Vancouver, Toronto, Winnipeg, Montréal, Austin, Tokyo, “Musiques métisses” à Angoulême, “Africolor”, etc. Il se produit régulièrement dans les clubs parisiens.
Anne-Cécile Robert – Journaliste
Journaliste, spécialiste des institutions européennes et de l’Afrique, membre du comité de rédaction du Monde diplomatique, elle s’intéresse particulièrement aux systèmes politiques et institutionnels et à la démocratie, ses limites et fonctionnement. Elle est également professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris VIII et membre du conseil scientifique d’Attac et écrit contre le projet de constitution européenne dès 2004.
Emilien Sanou – Musicien
Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de COTONOU – Musiciens
Françoise Vergès – Historienne
Chargée de mission à la maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, Françoise Vergès est consulting professor à Goldsmiths College (Londres) et président du Comité pour la mémoire de l’esclavage. Elle a publié entre autres ouvrages, seule ou collectivement Abolir l’esclavage : une utopie coloniale (Albin Michel, 2001) ; Racines et itinéraires de l’unité réunionnaise (Graphica-Région Réunion, 2003) ; Nègre je suis, nègre je resterai. Entretiens avec Aimé Césaire (Albin Michel, 2005) ; Amarres. Créolisation india-océanes (L’Harmattan, 2005) ; La République coloniale. Essai sur une utopie (Hachette, 2006) et La Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise (Somogy, 2009).
Camille de Vitry – Journaliste
Camille de Vitry réalise des documentaires. D’abord axés sur la thématique de l’immigration, c’est tout naturellement qu’elle en vient à s’interroger sur la misère du Sud qui pousse à l’émigration. Elle enquête par exemple sur le Mali, et particulièrement sur la gigantesque mine d’or de Sadiola, mine d’or qui rapporte…surtout à l’Occident. Une investigation retranscrite dans le documentaire Le prix de l’or.
Ernest Zoungara – artiste en batik
Ernest ZOUNGARA est aujourd’hui l’un des artistes qu’il est convenu d’appeler « la force tranquille de l’expression artistique africaine ». Il a très tôt embrassé la carrière d’artiste Batik. Les nombreux prix glanés avec brio aux différentes compétitions artistiques et culturelles de son pays, le Burkina Faso, témoignent de la carrure internationale de cet artiste.